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L’association « POMAREZ Arènes et Traditions » (APAT) : préserver et transmettre l’histoire des arènes landaises.

  • Photo du rédacteur: Esprit du Sud 40
    Esprit du Sud 40
  • 10 oct.
  • 3 min de lecture

Créée en 2017 sous l’impulsion de son premier président, Francis Darmaillacq, l’association

POMAREZ Arènes et Traditions (APAT) s’est donnée pour mission de faire vivre et rayonner le patrimoine culturel et architectural lié à la course landaise et aux arènes. Depuis sa création, elle multiplie les initiatives pour valoriser ce pan essentiel de l’identité locale, grâce à l’engagement sans faille de ses bénévoles.


Parmi ces projets, l’un se distingue particulièrement : la réalisation de maquettes des arènes du secteur, un travail d’une précision remarquable, mené par une équipe passionnée qui ne compte pas ses heures. Nous avons rencontré Danièle Campistron, présidente de l’association, accompagnée d’Odile Lafitte et de Bernard Lacoste, pour en savoir plus sur cette aventure unique.

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Un projet né d’une exposition à succès

Tout a commencé lors de la remise aux normes des arènes de Pomarez, affectueusement

surnommées « La Mecque » par les aficionados. À cette occasion, une exposition retraçant

l’histoire des arènes avait été organisée dans la commune. Face à l’enthousiasme du public et au vif succès rencontré, l’idée de pérenniser et valoriser cette mémoire collective a rapidement émergé.

De fil en aiguille, le projet a pris forme, avec pour ambition de faire découvrir la richesse culturelle de la course landaise, non seulement aux habitants, mais aussi aux visiteurs et aux plus jeunes générations.

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Sensibiliser et transmettre aux scolaires

L’une des étapes clés fut l’accueil des premiers groupes scolaires. Pour rendre cette expérience pédagogique et immersive, l’association a mis en place des outils ludiques et interactifs, notamment : - Un escape game spécialement conçu pour découvrir l’univers de la course landaise.

- Et, plus récemment, un casque de réalité virtuelle, permettant de vivre l’émotion d’une course depuis l’intérieur des arènes !

Aujourd’hui, près de 400 élèves visitent chaque année le site, preuve de l’intérêt suscité par cette démarche éducative.

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Les maquettes : un savoir-faire au service de la tradition

À l’origine, l’idée était simple : concevoir une arène démontable que les enfants pourraient

assembler eux-mêmes, afin de mieux comprendre la structure et le fonctionnement d’une véritable arène.

De cette ambition est née la première réalisation : une maquette des arènes de Pomarez. Huit bénévoles aux compétences complémentaires se sont mobilisés pour relever ce défi. Résultat : 800heures de travail minutieux ont été nécessaires pour reproduire fidèlement les arènes, notamment la charpente, qui a représenté une étape particulièrement complexe.

Le succès de ce premier projet a ouvert la voie à d’autres créations. Aujourd’hui, le salon des

maquettes abrite également les reproductions des arènes de Tilh, Estibeaux, Mouscardès et Amou.

Chaque maquette est accompagnée d’une fiche descriptive, permettant aux visiteurs de mieux en apprécier l’histoire et les particularités.

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Un circuit touristique autour des arènes

Fort de cette dynamique, l’association a imaginé un circuit de découverte des cinq arènes, avec la participation d’ambassadeurs locaux dans chaque commune. Ces visites guidées, organisées sur inscription, offrent une expérience unique pour découvrir l’architecture et l’histoire de ces lieux emblématiques, tout en mettant en lumière la passion qui anime les habitants.

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Un patrimoine vivant à soutenir

Grâce à ce travail remarquable, l’APAT contribue activement à préserver et transmettre la culture landaise, tout en renforçant l’attractivité du territoire. Ces maquettes et les initiatives qui les entourent ne sont pas seulement des objets d’exposition : elles incarnent un héritage vivant, qui participe au « bien vivre dans les Landes » et à la fierté d’un territoire profondément attaché à ses traditions.

Alors, n’hésitez pas à découvrir ce projet et à soutenir l’association dans sa mission. Car, comme le dit si bien Danièle Campistron : « Préserver notre patrimoine, c’est aussi préparer l’avenir. »

 
 
 

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